Vous le savez vous même, lorsqu’on écrit, des souvenirs, remontent à la surface, les bons comme les mauvais. Et il semble que plus on s’approche de notre dernier jour, plus notre conscience a tendance à faire remonter les pires moment de notre vie, et de rejouer ces derniers en boucle, avec le regret de les avoir commis.
C’est aussi le luxe d’avoir du temps, me faire et me refaire des films rejouer les scènes de ma vie, et se demander, et si… J’avais fait autrement ! Peut être que j’aurai obtenu de meilleurs résultats, peut être que telle chose ne se serait pas passer comme ça.
En fait, quand le train est passé, il est inutile de dire que le train repassera, ce ne sera pas forcément le même avec la même destination, c’est un autre. Une nouvelle page de la vie qui s’écrit ! Mais il arrive un moment, ou tu quittes ce train, pour descendre à ta destination, et là, c’est la fin.
Pas pour les autres, par contre, c’est un cycle, et la vie continue, même sans toi. Je me dis, souvent que je n’aurai rien laissé de concret derrière moi, et que je n’ai pas profité pleinement de la vie. On a la vie qu’on mérite, dit on.
C’est faux, on ne choisi ni la famille dans laquelle on naît, ni nos origines, ni notre taille, poid, etc… Il y a un mince, très mince espace de choix qui nous appartient, que l’on ose encore appeller libre arbitre, et encadré par un tas de conneries, inventés par les humains, afin de nous faire culpabiliser et que tu ne puisses rien faire, tels que la punition divine, le karma, la justice…
Quand la mort arrive, il ne reste que ce que l’on a donné aux autres, mais il faut savoir une chose, plus tu as la capacité de donner, plus tu morfles en fait. Les femmes qui ont la capacité de donner la vie, souffrent le martyre, pour accoucher, et quand tu naîs, tu es totalement dépendant de celle qui ta donné la vie. Donc, pour donner la vie, il ne suffit pas de souffrir, il faut aussi donner une grande partie de son existence, pour s’occuper de son enfant.
Donc, la facilité est de se barrer, et de ne rien donner, mais en contrepartie, tes gênes, et ton souvenir disparaît totalement des esprits des vivants, tu es oublié. C’est donnant donnant. Sachant que même si ton souvenir persiste à travers tes enfants, il disparaîtra après deux ou trois génération, définitivement.
Alors que faire?
Rien, il faut s’en remettre à la fatalité, et ne pas se prendre la tête, profité de l’existence au maximum, pour ne pas avoir de regret, et tenter de laissé sa trace malgré tout. Tant pis, si on est voué à l’oubli, l’essentiel est ailleurs il me semble.