C’est le titre d’un ouvrage de philosophie de douglas Hofstader. La conscience, passe par des boucles, qui renvoie au moi profond, qui désigne, la conscience et l’âme.
Le fait de répéter, chaque jour les gestes, qui me rapprochent de mes victimes, ou plutôt moi en tant que victime (perçu comme tel par mon moi profond), est un acte de rédemption, j’essaye de me rapprocher au maximum de leur façon de penser, d’entrer en empathie.
Parfois, ça marche, mais je m’aperçois des décalages, entre ma personne, et l’autre, c’est à dire, son altérité. Et cela me rend triste. Je suis différent, et j’en ai bien conscience. Mais je serai toujours, à côté de la plaque, et je ne serai exactement, comme ces personnes à qui je m’en suis pris.
Je m’aperçois, que je ne pourrai jamais vraiment m’associer, à ces personnes, que je considère au fond, comme des « associés », car faisant partie intégrante de ma vie.
C’est la quête de cette personnalité, à la fois, à travers soi, et à travers l’autre, qui crée ce que je deviens, et détermine, celui que je vais devenir.
Et dans l’absolu, je suis victime de mes victimes. Je souffre, quotidiennement de ces espaces de non échange, et le fait d’être un étranger, dans leur vie. Et en même temps, je reproduis, les mêmes comportement en espérant avoir des résultats différents, ce qui fait de moi, un disque rayé, mais aussi un obstiné.
Une grande leçon de vie, et de ne pas abandonner ses rêves, même si ceux ci sont absurdes, même si ceux ci sont inateignables, ou bien illusoire. Il faut vivre ses rêves quel qu’il soit. C’est la force qui me pousse à continuer, malgré vents et marrés.