Facile à comprendre, dure à avaler, être soi, c’est simplement, se respecter , mais jusqu’à quel point? On aime l’autre, car on pense que l’herbe est plus verte ailleurs. Cependant, l’herbe, n’est pas plus verte ailleurs, mais là ou elle est arrosée. Evidemment.
Mais l’autre, est comme soi, et souffre de ne pas pouvoir être toi un jour ou l’autre, il est lui aussi piégé. Nous sommes tous prisonnier d’une forme d’altérité, et nous voulons, nous conformer à ce que nous souhaitons représenter.
Simplement, il faut accepter, que nous sommes imparfait, dans le plus que parfait, et avec qui l’on compose, nous incarnons, et donnons à voir avec l’autre, c’est à dire TOI !
Il ne faut pas aller plus loin. Se regarder dans un miroir, ne mènera qu’à l’implosion du soi, vers l’autre, qui est seulement soi, mais aussi l’inconnu, de ce que nous reflètons.
TOI, tu es tellement plus, tu représente, ton univers, dans la pensée, dans l’être là, mais aussi dans ce que tu hais, et ce que tu aimes. Deux lettres soeurs si sembables et homophone, N, et M, autant que l’Amour, qui est aussi un fleuve, à ne pas confondre cependant avec l’égo, qui mène, vers des morceaux d’âmes sans en avoir la substance, ni la résistance.
Qui es tu, TOI? Simplement, une individualité, une personne, sans équivoque, unique, et bruyante, silencieuse, dur et tendre, sans versé dans l’équivoque.
Qui est l’autre? Simplement, le reflet de ta perception et de ton imagination. Dieu, sait, s’il existe ailleurs que dans ta tête, même si l’autre, peut te mettre en cloque, ou te descendre, en bloque.
Il reste, que tu es ce que tu représente, et deviendras, ce que tu désires, par l’ombre, d’une pensée.
Souviens toi, de qui tu es et ne t’oublies pas dans l’autre.