Bon, c’est une bonne chose d’écrire et d’entreprendre une démarche de résilience, mais il faut savoir ou l’on veut aller…
J’ai fais des conneries par le passé, et je continue d’en faire, même à travers l’écriture de ce livre, en citant des noms, et des situations, qui comme je l’ai dis au début ne m’appartiennent pas forcément, je suis potentiellement justiciable, et j’en ai conscience, et cela explique peut être le poid que j’ai à soutenir, et le fait que j’aille mal.
Mais cela vient aussi du fait que je peux seulement parcourir, une partie du chemin seul. Au-delà, je ressens le besoin d’aller vers les autres. Je sais, c’est contradictoire, avec ce que j’ai dis précédemment. Pourtant, le fait d’exprimer au travers de ce livre, mes ressentis, et mon histoire aurait du vous mettre la puce à l’oreille.
Le fait que je sois bien perçu, ne joue pas vraiment dans la balance, et je me demande ce qu’il faudrait pour aller mieux. Etre sincère, ça marche? Non ! Devenir quelqu’un d’autre, ne change pas non plus, qui l’on est, car l’on a deux vies, jusqu’à ce que l’on découvre, que l’on en a qu’une. Faut il tricher, et prendre des médocs?
Tout ça pour dire, qu’à un moment, la conscience, nous pousse à s’interroger sur la notion de pardon. Le problème, c’est que ça ne dépend pas de nous. Dépendre des autres, n’est pas forcément la bonne solution, je dirai même que ça craint, un peu. Même si sur le fond, ce blanc seing n’est pas nécessaire pour continuer à vivre.
La notion de pardon, est lié à un sentiment culturel, il me semble, et je vais vous en démontrer l’absurdité:
Tout les jours, nous faisons du mal autour de nous sans s’en rendre compte, à des espèces vivantes qui nous ont rien demandés. En se nourissant, par exemple (la viande que l’on mange est lié à la torture et l’abbatage d’animaux) même les plantes ont une forme de conscience, cela a été démontré par la science, mais aussi en marchant, on écrase des insectes, sans y faire attention, en prenant la voiture, on pollue, en prenant son téléphone, ou en allant devant son écran, on consomme de l’énergie, qui est en partie destructive sur le plus ou moins long terme. En fait chacun de nos actes, prête à conséquence, et la conscience a l’air de s’en contenter.
Alors pourquoi devrais je me soucier d’une personne que j’ai du contrarier dans sa vie? En fait la conscience de la faute est lié à notre éducation, et l’instruction que l’on a reçu, et cela est ancré dans notre conscient, tant et si bien, que nous l’avons inclu dans notre culture.
Par voie de conséquence, cela signifie qu’il faut à la fois prendre conscience de notre impacte sur la terre indépendamment de nos supposés fautes, mais par nos actes. Nous ne sommes pas des anges, et je suppose qu’un jour, tout cela nous reviendra, d’une façon ou d’une autre.
Cette conscience doit englober tout le monde, pas seulement la supposé « victime ». Mais sur le fond, ou s’exerce réellement nos choix? Conditionné comme nous le sommes, je ne crois pas que nous soyons des êtres réellement responsables, même si l’on nous dit, ou fait croire ( ah tiens, il a dit une bétise là, oui, réflexion de lecteur à la vie facile) . L’humanité a encore des choses à apprendre pour réellement choisir, et devenir maître de son destin.
En terme de conclusion, je dirai que le pardon, est une forme de friandise, un confort qui est donné à notre conscience, afin qu’elle se sente mieux. Mais sur le fond, nous sommes tous coupable, sans le savoir. Alors, n’oublions pas…